Le texte a d’abord été divulgué par le journal allemand « Neues Europa » le 15 octobre 1963 puis il  été publié par le journal du Vatican Osservatore delle Dominica le 15 octobre 1978 sous la plume d’un proche ami du futur Jean-Paul II, Mgr C. Balducci, entre le pontificat de Jean-Paul I et celui de Jean-Paul II.

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Voici le texte du 13 octobre 1917:

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- Ne t'inquiète pas, chère enfant, je suis la Mère de Dieu qui te parle et

qui te prie de PROCLAMER en MON NOM LE MESSAGE SUIVANT AU

MONDE ENTIER.

- Tu t'attireras, ce faisant, de fortes hostilités. Mais sois forte dans la foi

et tu triompheras de toutes les hostilités. Ecoute et retiens bien ce que

je te dis :

- Les hommes doivent devenir meilleurs, ils doivent implorer la rémis-

sion des péchés qu'ils ont commis et qu'ils continueront à commettre.

- Tu me demandes un signe miraculeux afin que tous comprennent mes

paroles que, par toi, j'adresse à l’humanité. Ce miracle, tu viens de le

voir à l'instant. C’était le grand miracle du soleil !

- Tous l'ont vu, croyants et incroyants, paysans et citadins, savants et

journalistes, laïcs et prêtres.

 

- Et maintenant, proclame en mon nom :

- Sur toute l'humanité viendra un grand châtiment, pas encore aujourd’hui ni même demain, mais dans la deuxième moitié du vingtième siècle. Ce que j'ai déjà fait connaître à La Salette par les enfants Mélanie et Maximin, je le répète aujourd’hui devant toi, l'humanité n'a pas évolué comme Dieu l'attendait. L’humanité a été sacrilège et elle foule aux pieds le don qu'elle a reçu.

- L'ordre ne règne plus nulle part. Même aux postes les plus élevés, c'est Satan qui gouverne et décide de la marche des affaires. Il saura même s'introduire jusques aux plus hauts sommets de l'Eglise. Il réussira à semer la confusion dans l'esprit des grands savants qui inventent des armes avec lesquelles on peut détruire la moitié de l’humanité en quelques minutes. Il soumettra les puissants des peuples à son emprise et les amènera à fabriquer ces armes en masse.

Si l’humanité ne s'en défend pas, je serai forcée de laisser tomber le bras de mon Fils. Si ceux qui sont à la tête du monde et de l'Eglise ne s’opposent pas à ces agissements, c'est moi qui le ferai et je prierai Dieu mon Père de faire venir sur les hommes sa justice.

C’est alors que Dieu punira les hommes plus durement et plus sévèrement qu'Il ne les a punis par le déluge. Et les grands et les puissants y périront tout autant que les petits et les faibles.

 

Mais aussi, il viendra pour l'Eglise un temps des plus dures épreuves. Des cardinaux seront contre des cardinaux et des évêques contre des évêques. Satan se mettra au milieu de leurs rangs. A Rome aussi, il y aura de grands changements. Ce qui est pourri tombe et ce qui tombe ne doit pas être maintenu. L'Eglise sera obscurcie et le monde plongé dans le désarroi.

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La grande, grande guerre surviendra dans la deuxième moitié du vingtième siècle. Du feu et de la fumée tomberont alors du ciel et les eaux des océans se transformeront en vapeur, crachant leur écume vers le ciel, et tout ce qui est debout se renversera. Et des millions et d'autres millions d'hommes perdront la vie d'une heure à l’autre ; et ceux qui vivent encore à ce moment-là envieront ceux qui sont morts. Il y aura tribulation partout où l'on porte le regard et misère sur toute la terre et désolation en tous pays.

 

- Voici, le temps se rapproche toujours plus, l'abîme s’approfondit toujours plus, et il n'y a plus d'issue ; les bons mourront avec les mauvais, les grands avec les petits, les princes de l'Eglise avec leurs fidèles, les souverains du monde avec leurs peuples ; partout règnera la mort élevée à son triomphe par des hommes égarés et par les valets de Satan qui seront alors les seuls souverains sur terre.

- Ce sera un temps qu’aucun roi ni empereur, aucun cardinal ni évêque n'attend et il viendra quand même selon le dessein de mon Père pour punir et venger.

 

- Plus tard, cependant, lorsque ceux qui survivront à tout seront encore

vivants, on invoquera de nouveau Dieu et sa magnificence et l'on servira

de nouveau Dieu comme naguère, lorsque le monde n'était pas encore

aussi corrompu.

- J'appelle tous les vrais imitateurs de mon Fils Jésus-Christ, tous les

vrais chrétiens et les Apôtres des derniers temps ! Le temps des temps

vient et la fin des fins si l'humanité ne se convertit pas et si cette conver-

sion ne vient pas d'en haut, des dirigeants du monde et des dirigeants

de l'Eglise. Mais malheur si cette conversion ne vient pas et si tout reste

tel que c'est, oui, si tout devient pire encore.

- Va mon enfant et proclame-le ! Je me tiendrai pour cela toujours à tes

côtés, en t'aidant.

 

Puis, ouvrant les mains dirigées vers le soleil, elle s’élève alors que sa propre lumière est projetée vers le soleil.

C’est la dernière fois que Notre-Dame apparaît à la Cova da Iria, nous donnant la preuve irréfutable de sa visite par le miracle du soleil qui avait été annoncé à l’avance. C’est la fin des extraordinaires phénomènes qui se sont produits à Fatima et dont l’Eglise a affirmé l’authenticité. Ce sont encore de graves avertissements, l’Eglise et le monde sont largement avertis des dangers encourus. L’humanité est encore une fois invitée à changer.

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Saint Jean-Paul II, le Père Werenfried et le troisième Secret

En octobre 1981, à Fulda en Allemagne, saint Jean-Paul II s’adresse à un groupe de catho

liques allemands qui lui demandent pourquoi le troisième secret n’a pas encore été révélé :

« Vu la gravité du contenu, pour ne pas encourager la puissance mondiale à accomplir

certaines actions, mes prédécesseurs en la Chaire de Saint Pierre ont diplomatiquement

préféré surseoir à la publication…

Nous devons être prêts à subir de grandes épreuves dans un avenir pas trop éloigné ;

ces épreuves qui requerront de donner peut-être même nos vies, et un don total de soi au

Christ et pour le Christ.

Pour tout chrétien, il devrait être suffisant de savoir ce qui suit : Quand on lit que les

océans inonderont des continents entiers, que les hommes mourront tout à coup, d’une minute à l’autre, c’est-à-dire par millions… si l’on sait cela, il n’est vraiment pas nécessaire d’exiger la publication de ce secret.

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Par vos prières et les miennes, il est possible d’alléger cette tribulation, mais il n’est plus possible de l’éviter parce que ce n’est que de cette façon que l’Eglise peut effectivement être renouvelée. Combien de fois en effet le renouvellement de l’Eglise n’a-t-il pas été effectué dans le sang ? Cette fois encore, il n’en sera pas autrement. »

Cet entretien a été rapporté par un journal allemand, Stimme des Glaubens. [1]

Cette réponse confirme la réalité du Message du « Neues Europa », car elle est clairement une invitation à se préparer à de grandes épreuves.

 

Et dans son bulletin du mois d’août 1981, le Père Werenfried (fondateur de l’Aide à l’Eglise en Détresse), prévoyant également une grande épreuve, apportait la précision suivante dite par Jean-Paul II : « Soyons forts et préparons-nous. Ayons confiance dans le Christ et sa Mère. Récitons le Rosaire, beaucoup et souvent. Alors nous ferons peu et cependant tout. »[2]

 

Toujours à propos du Père Werenfried, fondateur de « L’Aide à l’Eglise en Détresse », voici ce qu’il écrivait dans son Bulletin du 10 août 1981 :

« Le jour mauvais est de nouveau à nos portes. L’ennemi a déjà versé le sang d’innombrables martyrs, également celui de Jean-Paul II. Qui ne pense pas ici aux paroles de Marie à Fatima et au Troisième Secret qu’elle confia à Lucie ? Si, ce que tout le monde peut savoir, on lit dans la version diplomatique de ce Secret que des océans inonderont des continents entiers et que des millions de gens périront d’une minute à l’autre, cela doit suffire à chaque fidèle pour qu’il prenne ses responsabilités et qu’il fasse enfin ce que Marie a demandé. Pour cela, prenez le Rosaire et priez. Priez sans poser de questions. Et confiez votre personne et tout le reste à la Mère de Dieu. »

 

note de l'auteur: Inutile de continuer à donner des preuves : ceux qui ne veulent pas croire ne croiront pas ; même si un mort ressuscitait, ils ne croiraient pas… nous dit Jésus (Luc XVI, 31). 

 

[1] Cité en partie par Marc Dem dans : Le troisième secret de Fatima – Ed. du Rocher 1993 p. 134 . Les paroles de Jean-Paul II à Fulda, ont été enregistrées par le magazine « Vox Fidei ». Elles sont rapportées par Franco Adessa dans la brochure « Le Troisième Secret de Fatima » - Ed. St Rémi 2013.

[2] Cité dans « La voix de Dieu Magazine » du 21 novembre 2015, article « Prophéties de saint Pie X et de saint Jean-Paul II » et dans « Aide à l’Eglise en détresse » du 10 août 1981.

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Remarque à propos de l’an 2000

 

La Sainte Vierge parle d’évènements terribles et annonce la fin de nos sociétés qui deviennent de plus en plus hostiles au Bon Dieu. Abordons donc la question que tout le monde se pose. Quand l’écroulement de notre civilisation de « sans-Dieu » se produira-t-il ?

Naturellement nous ne pouvons répondre à cette question,  mais étant donné l’accélération dans le mal avec toutes ces lois nouvelles contre l’ordre de Dieu, lois qui maintenant nous dominent, nous devons craindre que Dieu ne laisse venir le chaos voulu par Satan. Et il faut que cette tribulation vienne pour purifier le monde. Nous voyons les prémices de ces grandes persécutions, soyons prêts, prions le Rosaire.   

 

Cependant il nous faut apporter quelques précisions sur des paroles de la Sainte Vierge. Il a été beaucoup question de la deuxième moitié du vingtième siècle et de l’an 2000, et cela pour deux raisons :

1. La remarque de Maximin à la fin de son Secret 

« Tout ce que je vous dis là arrivera dans l’autre siècle, (au) plus tard aux deux mille ans. »

 2.Les déclarations de Marie dans le Secret du 13 octobre à Fatima :

« Sur toute l'humanité viendra un grand châtiment, pas encore aujourd’hui ni même demain, mais dans la deuxième moitié du vingtième siècle »

« La grande, grande guerre surviendra dans la deuxième moitié du vingtième siècle. »

 

Ces affirmations sont très claires, mais l’an deux mille est passé et ces terribles évènements à l’échelle planétaires n’ont pas encore eu lieu, ce qui a donné à certains l’occasion de se moquer des Messages.

En voici l’explication, c’est la Sainte Vierge elle-même qui nous la donne dans son Message à Maximin : « Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s’il change un peu, ce sera un peu plus tard. »

Il apparaît clairement que le Bon Dieu tient compte de notre liberté et de nos choix :

 - si ses appels à la conversion sont entendus, nous échappons aux désastres ;

 - s’ils sont mis en œuvre petitement, les évènements peuvent être retardés ;

 - s’ils sont méprisés, alors la catastrophe est inévitable.

De plus, nous pensons que quelques âmes connues ou inconnues ont cru aux Messages de la Sainte Vierge et que ce sont leurs prières et leurs pénitences qui nous obtiennent le sursis dont nous profitons.

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