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LA COMMUNAUTE N.D. DE FATIMA

Le But de la Communauté

L'objet de la Communauté est de faire connaître les Messages, reconnus par l’Eglise,

que la Sainte Vierge a donnés au monde, à Fatima (Portugal), à La Salette (France) et

en d’autres lieux où les Messages ont été rendus publics. Depuis 1960, la Communauté

N.D. de Fatima diffuse ces Messages et d’autres documents annexes.

Le fondateur de la Communauté

L’abbé Jean Boyer (1923-1992) est entré au Séminaire Saint Sulpice à Paris en octobre

1941. Il est ordonné prêtre par le cardinal Suhard en 1947, il est nommé vicaire à la

paroisse N.D. de la Gare ainsi qu’à la « Mission des prêtres-ouvriers de Paris » où il

restera jusqu’en 1954, date à laquelle Sa Sainteté Pie XII a ordonné que fut arrêtée

l’expérience des prêtres–ouvriers.

 

 

Les membres de la Communauté

Fondée par l’abbé Jean Boyer, la Communauté est formée de laïcs qui ont accepté la mission de diffuser les Messages de la Sainte Vierge comme elle l’a demandée : « Mes enfants, faites le passer à tout mon peuple » (aux enfants Mélanie et Maximin à La Salette) et encore « je te prie de proclamer en mon nom le Message suivant au monde entier » (à Lucie de Fatima).

Les membres de la communauté ont géré des restaurants et fondés une société de fabrication et de distribution de spiritueux afin de subvenir à leurs besoins et d’avoir les moyens de diffuser gratuitement les Messages de la Sainte Vierge et divers autres documents.

 

Les débuts de la Communauté

A l’époque où il était prêtre-ouvrier, l’abbé Jean Boyer fut aussi aumônier d’un clan routier des Scouts de France au Sud de Paris. En 1952, il eut l’idée de faire participer certains anciens du clan routier à la mission ouvrière, c’est là que naquit la « Communauté ». Il fut décidé de vivre le plus possible selon les principes évangéliques : la nécessité de la charité fraternelle fut poussée dans tous les détails de la vie courante. Des jeunes filles furent admises, elles désiraient elles aussi participer à cette vie militante. Actifs dans la mission ouvrière, certains furent nommés à d’importantes responsabilités par le parti communiste et purent ainsi étudier à fond de l’intérieur la question communiste. Tous les membres de la Communauté mettaient leurs salaires et leurs biens en commun.

Au bout de quelques années, le Parti accusa la Communauté d’ « activités fractionnelles » et après d’âpres discussions avec les hautes instances du Parti, les membres de la Communauté donnèrent leur démission.

La chapelle dédiée à N.D. de Fatima

En 1954, après l’arrêt de l’expérience des prêtres-ouvriers, la Communauté n’ayant plus de mission ouvrière décidait de faire retraite dans les Landes pour tenter d’y définir une mission nouvelle. La Communauté s’installa donc en pleine forêt dans une maison abandonnée de la commune de Seignosse, sans l’eau, sans l’électricité, sans le gaz… bref sans rien ! Lorsqu’ils eurent retrouvé le propriétaire ils louèrent ce « logement »  et ce fut l’époque d’une vie d’ermite, vie consacrée à l’étude de Saint Jean de la Croix, à la prière et à la pratique du Silence telles qu’enseignées par le docteur Séraphique.

La découverte des Messages de la Sainte Vierge

C’est en 1959 qu’un ami envoya à l’abbé Boyer un livre relatant

le miracle de Fatima. La Communauté prit ainsi connaissance

des Messages de la Sainte Vierge et voulut diffuser les paroles

de Marie qui, dès 1917,  dénonçait le communisme comme une

arme contre Dieu en provoquant des persécutions contre l’Eglise

catholique et les fidèles. La Mère de Dieu demandait « la consé-

cration de la Russie à son Cœur Immaculé et la communion

réparatrice les premiers samedis » pour la conversion de la

Russie. Ils en parlèrent à Mgr Matthieu, évêque des Landes,

qui approuva cette adhésion aux Messages et donna à la Com-

munauté le statut de « Pia Unio ».

 

Monseigneur Mathieu autorisa alors l’abbé Boyer à construire une chapelle qu’il consacra en présence de membres du clergé landais le 13 octobre 1960, jour anniversaire de l’Apparition à Fatima.

Désormais c’est sous le patronage de N.D. de Fatima et de N.D. de La Salette (autre lieu d’une grande Apparition mariale située dans les Alpes, près de Grenoble) que se poursuivit l’action de la Communauté.

Activités de la communauté

Petit à petit ceux des membres de la Communauté qui étaient dispersés en France, rejoignirent les Landes où la Communauté avait acquis un terrain d’une dizaine d’hectares à Saint Geours de Maremne. Elle construisit divers bâtiments et géra  un restaurant « Le Cabanon » dans le village de Magescq situé à proximité. La bonne réputation de l’établissement conduisit à gérer deux autres restaurants dont l’un à Dax. Afin de  satisfaire ses clients en leur proposant les produits de haute qualité, la  Communauté importa des spiritueux hauts de gamme, d’abord différents whisky, faisant ainsi connaître en France les différentes régions productrices d’Ecosse, puis elle commercialisa divers alcools tels que les Armagnacs, les Calvados, les Bourbons, les vins de Porto etc. tout en développant la fabrication de Pastis  aromatiques.

Les activités commerciales de la communauté assurèrent son indépendance financière et lui permirent de diffuser gratuitement les Messages de la Sainte Vierge ainsi qu’un certain nombre d’études en relation avec les Messages ou la situation de l’Eglise ; c’est à cette époque, vers 1980, qu’elle créa un bulletin hebdomadaire intitulé « Encore Fatima » qui était un commentaire de l’actualité à la lumière des avertissements donnés au monde par la Vierge Marie.

Les diffusions sur le plan national et international des paroles de la sainte Vierge ont mérité qu’à l’occasion du voyage du Pape Paul VI à Fatima, la télévision française ait reconnu le rôle  joué par la Communauté en Europe au même titre que l’Armée Bleue pour l’Amérique.

Sermon de l'Abbé Boyer en sa chapelle ;

devant lui, la statue de N.D. de La Salette

    Chapelle ND de Fatima à Seignosse consacrée par Mgr Matthieu en 1963  

Statue de N.D. de Fatima 

Chapelle de la communauté

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